Une récente étude menée par l’Université de Californie à Berkeley a révélé la présence de plus de 15 métaux toxiques, dans les tampons hygiéniques commercialisés aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Grèce.
Ces découvertes suscitent de vives inquiétudes quant aux risques pour la santé des femmes, notamment sur le plan neurologique, hépatique, rénal et cardiovasculaire. La contamination touche aussi bien les tampons bio que non-bio.
Étude menée par l’Université de Californie à Berkeley
L’étude récente de l’Université de Californie à Berkeley a mis en lumière la présence inquiétante de métaux toxiques dans les tampons hygiéniques. Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont analysé 60 échantillons provenant de 14 marques différentes commercialisées dans divers pays.
L’approche méthodologique a inclus des tests détaillés à l’aide de la spectrométrie de masse à plasma actif, permettant de détecter la présence de 16 métaux lourds, parmi lesquels le plomb, l’arsenic, le cadmium et le chrome.
Les résultats ont révélé des concentrations significatives de ces métaux, dépassant parfois les niveaux considérés comme sûrs pour l’eau potable.
Notamment, le plomb, présent dans tous les échantillons étudiés, préoccupe particulièrement en raison de ses effets délétères sur le système neurologique et la santé reproductive.
De plus, les tampons bio n’ont pas été épargnés, montrant des concentrations parfois plus élevées d’arsenic que leurs équivalents conventionnels.
Impacts des métaux toxiques retrouvés dans des tampons sur la Santé
Les métaux toxiques détectés dans les tampons hygiéniques peuvent avoir des conséquences graves sur la santé des utilisatrices.
Parmi les métaux identifiés, le plomb, l’arsenic, le cadmium et le chrome sont particulièrement préoccupants en raison de leur potentiel toxique élevé et de leur capacité à s’accumuler dans le corps humain.
- Effets sur le système neurologique et reproductif : Le plomb, même à de faibles doses, peut perturber le développement neurologique et affecter la fonction cognitive. Il est également associé à des troubles reproductifs et à des risques accrus de fausses couches.
- Problèmes de santé généraux : L’arsenic et le cadmium sont connus pour causer des dommages aux reins, au foie et au système cardiovasculaire. Ces métaux peuvent aussi accroître le risque de cancer, perturber le système endocrinien et affecter la fonction immunitaire.
- Risques pour les utilisatrices à long terme : Bien que les effets à court terme d’une exposition vaginale aux métaux lourds soient encore mal compris, une exposition continue et répétée à ces substances pourrait avoir des conséquences cumulatives sur la santé reproductive et générale des femmes.
Une réglementation plus stricte et des tests systématiques sont nécessaires pour protéger la santé des consommatrices et garantir l’innocuité des produits utilisés quotidiennement par des millions de femmes à travers le monde.
La recherche sur les tampons hygiéniques soulève des préoccupations sérieuses.
Ces découvertes soulèvent des questions sur la sécurité et l’impact potentiel sur la santé des utilisatrices, notamment en ce qui concerne le système neurologique, la santé reproductive, et le risque accru de maladies comme le cancer et le diabète.
Une réglementation plus stricte et des tests approfondis sont nécessaires pour assurer la sécurité des produits menstruels. Les consommatrices devraient être informées et encouragées à choisir des alternatives plus sûres et mieux contrôlées.