La coqueluche de retour avec près de 6000 cas recensés

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La coqueluche de retour avec près de 6000 cas recensés

L’infection bactérienne connaît un nouveau pic épidémique en 2024. Les cas de coqueluche se répandent comme une traînée de poudre et menacent la santé des personnes non vaccinées. Comment prévenir le mal ? Quels sont les traitements efficaces ?

Causes et symptômes du mal

La coqueluche est une infection respiratoire qui commence par des symptômes anodins. La bactérie responsable du mal se transmet d’une personne à une autre par voie orale ou aérienne. Lorsqu’une personne atteinte tousse, éternue ou parle, elle rejette dans l’air les agents pathogènes qui peuvent atteindre une distance de 1 mètre. Ces derniers sont également présents temporairement chez les personnes vaccinées. Elles sont alors capables de transmettre le mal même si elles n’en souffriront pas elles-mêmes.

Une fois infectée, le patient sera confronté à des symptômes comme :

  • des quintes de toux convulsives, nombreuses et éprouvantes ;
  • une toux longue et sèche ;
  • le manque d’appétit ;
  • l’insomnie.
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Il peut arriver que des personnes atteintes du mal ne soient pas soumises aux quintes de toux caractéristiques. Dans ces cas-là, le diagnostic est encore plus difficile.

La coqueluche circule à nouveau

Au premier trimestre de 2024, environ 32.000 patients atteints de coqueluche ont été diagnostiqués en Europe. La maladie contagieuse est de retour dans 30 pays dont la Croatie, le Danemark, l’Allemagne. Des hausses significatives ont été recensées dans les pays comme la Belgique et l’Espagne, avec plusieurs cas de décès rapportés sur le continent. D’après les estimations, la maladie contagieuse est par ailleurs cyclique, avec un pic tous les trois à cinq ans. C’était le cas dernièrement en France autour de 2018.

Il est donc important de rappeler l’importance de la vaccination. Les pays comme la France ne sont pas non plus exempts du mal. Et la facilité avec laquelle les agents pathogènes se transmettent laisse présager que de nouveaux cas pourraient éclore si les dispositions ne sont pas prises.

Bien que le mal ne soit pas fatal, les personnes atteintes peuvent succomber si elles sont vulnérables. C’est le cas pour les nourrissons et pour les personnes atteintes de maladies respiratoires. Les cas de décès sont d’ailleurs plus fréquents chez les jeunes nourrissons non vaccinés.

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Dans de rares cas, la coqueluche peut aboutir à une pneumonie et otite, à des convulsions. Chez les nouveaux nés de moins de 6 mois, lorsqu’une quinte de toux survient avec une apnée, il peut arriver que le cerveau soit endommagé. Cela entraîne des séquelles définitives comme des troubles neurologiques, une paralysie ou bien des troubles de la vision ou de l’audition.

Traitements possibles

Une fois que l’infection est diagnostiquée, les médecins traitants se chargent de lui administrer des antibiotiques dès que possible. Ce traitement permet d’éliminer la présence de la bactérie dans les sécrétions pour protéger les personnes en contact avec le patient infecté.

L’antibiothérapie est également conseillée pour les personnes dans l’entourage du malade, qu’elles présentent ou non des symptômes et indépendamment de leur âge. La plupart du temps, cette mesure s’applique pour les personnes qui n’ont pas reçu de rappel vaccinal dans les cinq années qui précédent l’évènement. Ainsi, le vaccin ne confère pas une immunité à vie, il en est de même si vous avez déjà contracté l’infection une ou plusieurs fois.

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