La grippe aviaire refait surface avec des virus qui touchent les humains. Alors que les théories d’adaptation du virus pour lui permettre d’être transmis d’un homme à un autre naissent, la nouvelle d’une victime du virus aviaire H5N2 se répand.
La souche pathogène n’est en réalité pas la seule cause de la mort du patient infecté, annonce L’OMS. Découvrez ici les réelles circonstances de sa mort.
Qu’est-ce que la grippe aviaire ?
La grippe aviaire est une maladie virale qui sévit chez les oiseaux. Elle est causée par des virus grippaux de type A, notamment les sous-types H5, H7, et H9. La plupart des virus aviaires ne contaminent pas l’homme. Par contre, il existe certains comme le virus H5N1, et le H5N2 qui peuvent franchir la barrière des espèces et infecter les humains.
Actuellement, le mal se transmet principalement entre les animaux et de l’animal à l’être humain. Néanmoins, les autorités sanitaires redoutent le moment où le virus évoluera vers une forme transmissible entre d’un homme à un autre. On assisterait alors à une nouvelle pandémie.
Le virus de la grippe aviaire se propage généralement par contact avec des oiseaux infectés. Pour cela, les mesures de sécurité incluent l’hygiène. Bien que le risque global pour la santé publique soit présentement considéré comme faible, la menace persiste. Le virus H5N1, avec son taux de mortalité élevé chez les personnes infectées, suscite des inquiétudes.
Par ailleurs, il n’y a jusqu’ici aucun cas de contagion d’homme à homme pour ce virus. D’un autre côté, la nouvelle d’une mort liée au virus H5N2 a fait le tour des médias récemment.
Faible risque d’après les services sanitaires
Le cas récent du diagnostic de la grippe aviaire H5N2 chez un homme qui est ensuite décédé a attiré l’attention internationale. D’après L’OMS, cette mort n’était pas uniquement attribuable à la grippe H5N2. Elle résulterait plutôt de multiples facteurs.
Selon le ministère de la Santé du Mexique, l’homme âgé de 59 ans était alité trois semaines avant l’apparition de symptômes aigus. Il était soumis à des conditions médicales préexistantes. Parmi ses antécédents médicaux, une maladie rénale chronique, un diabète de type 2, en plus d’une hypertension artérielle systémique de longue date.
Ainsi, sa mort est liée à de multiples facteurs. L’OMS a donc communiqué cette information pour rassurer les populations. Pendant ce temps, les autorités sanitaires poursuivent l’enquête pour mieux comprendre les circonstances de l’infection et de la mort du patient au Mexique.
En attendant des éléments de réponse clairs, l’OMS a souligné l’importance d’une surveillance continue des infections par le virus H5N2 chez les oiseaux et chez les humains. Il faudra également une coopération internationale pour prévenir la propagation du virus et protéger la santé publique.
Quelle menace ce mal représente ?
La grippe aviaire H5N2 représente une menace potentielle pour la santé publique. La raison principale est la possibilité de transmission de l’animal à l’humain.
Il ne faut pas non plus oublier que ce virus provoqué des maux graves aux personnes infectées. Même si les cas de transmission à l’homme sont rares, ils peuvent survenir. Cela se passe en général chez les personnes exposées directement aux oiseaux infectés ou à leur environnement.
Selon les Centres pour le Contrôle et la Prévention des Maladies (CDC), le risque actuel de transmission de la grippe aviaire H5 aux humains est faible. Ils recommandent tout de même une vigilance accrue pour les personnes ayant été exposées à des oiseaux infectés ou susceptibles de l’être.
La situation est surveillée de près par les autorités sanitaires qui travaillent avec les États pour suivre les personnes ayant eu des contacts avec des animaux exposés. Elles soulignent l’importance d’une surveillance continue et d’une coopération internationale.