Remboursement des pilules contraceptives

Plus d’une quarantaine de spécialités et/ou génériques ont l’indication « contraception orale ». La grande majorité sont des pilules estroprogestatives.

A l’heure actuelle, 17 pilules bénéficient d’un remboursement à 65 % par la Sécurité sociale. A l’inverse, près d’une trentaine ne sont pas prises en charge par l’Assurance maladie.

À compter du 31 mars 2013, les pilules de 3e génération seront déremboursées du fait d’un service médical rendu insuffisant lié au risque de complications thrombo-veineuses deux fois plus élevé qu’avec les pilules de 2e génération.
Vous trouverez ci-dessous deux tableaux répertoriant l’ensemble des pilules contraceptives remboursables et celles qui ne le sont pas.
Ont été exclues de ces deux listes les spécialités, de composition proche des pilules estroprogestatives indiquées comme contraceptifs, dont l’indication est le traitement de l’acné de la femme (Diane 35, Evepar, Holgyeme, Lumalia, Minerva et génériques).

• Les pilules estroprogestatives sont minidosées quand elles contiennent entre 15 µg et 40 µg d’éthinylestradiol par comprimé. Elles sont normodosées quand le dosage en éthinylestradiol est de 50 µg.
• Les pilules estroprogestatives sont classées en 1re, 2e, 3e génération et récemment 4e génération selon le progestatif de synthèse qu’elles contiennent.

La noréthistérone est un progestatif de 1re génération. Le lévonorgestrel est un progestatif de 2e génération. Le gestodène, le désogestrel et le norgestimate ou le dienogest sont des progestatifs de 3e génération. Ce qui distingue la 1re génération de la 3e génération c’est l’activité androgénique qui devient de forte avec la 1re génération devient faible avec la 3e génération. La drospirénone est un progestatif dit de 4e génération tout comme la chlormadinone bien qu’ils ne soient pas dérivés de la testostérone.

Les pilules contraceptives remboursables

Les pilules contraceptives non remboursables