Lingettes, masques, désinfectant : comment les services médicaux s’équipent-ils pendant la pandémie ?

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Lingettes, masques, désinfectant : comment les services médicaux s’équipent-ils pendant la pandémie ?

Face à l’épidémie de coronavirus, les services médicaux ont dû mettre en place des mesures d’hygiène strictes. Pour lutter contre la diffusion du virus Covid-19, le protocole sanitaire gouvernemental demande aux services médicaux de s’équiper et de réaménager les locaux. Quelles sont exactement les règles mises en place ? Comment les services médicaux s’adaptent-ils pour s’équiper efficacement pendant la pandémie ?

S’équiper pendant la pandémie : comment les services médicaux font-ils ?

Si depuis le début de l’épidémie de Covid-19, l’État a distribué les équipements de protection individuelle (EPI) en fonction du stock disponible. Les services médicaux, notamment ceux du secteur ambulatoire, pour face à la pénurie de matériel, ont souvent dû s’équiper par leur propre moyen.

Malgré la chute des cas de Covid-19, les stocks d’équipements de protections, seules barrières efficaces pour éviter la prolifération du Covid-19, restent faibles.

D’autant plus qu’un communiqué de la Direction Générale de la Santé en date du 31 juillet 2020, informe les professionnels de santé du secteur ambulatoire qu’à partir du 5 octobre 2020 ils devront s’organiser pour s’équiper en matériel de protection en toute autonomie.

Heureusement, de nombreux revendeurs ont su réagir pour répondre à la demande. Que vous soyez professionnels de santé ou particuliers, vous pourrez acquérir du matériel médical sur ce site.

S’équiper pendant la pandémie : comment les services médicaux font-ils ?

Quels sont les équipements indispensables ?

Le personnel des services de santé étant particulièrement vulnérables face au Covid-19, ils ont dû s’équiper de protections spécifiques pour se protéger des patients infectés. Les équipements de protection individuelle (EPI) comprennent des tabliers, des surblouses ou des combinaisons, des gants, des masques, des respirateurs et des lunettes de protection.

Dans tous les services médicaux, l’organisation de l’accueil du public et des espaces de consultations a aussi été révisée suivant un protocole sanitaire très strict afin de réduire à son maximum la pandémie de coronavirus.

Dès la salle d’attente, une signalétique informe le patient de la réglementation. Des mouchoirs à usage unique, des poubelles fermées munies de sacs, du gel ou une solution Hydro alcoolique sont mis à disposition de la patientèle. Les meubles inutiles, les journaux et les jouets sont supprimés et les chaises installées en fonction des règles de distanciations. Dans la mesure du possible, les patients Covid-19 sont isolés ou à distance réglementaires des patients non Covid-19.

Les locaux destinés aux services médicaux doivent être nettoyés deux fois par jour et les surfaces doivent être désinfectées à l’aide de produits détergents. Une aération régulière doit être effectuée.

Pour les personnes chargées de l’accueil des patients, l’installation une vitre séparatrice en plexiglas est fortement conseillée, lorsque ce n’est pas possible, les distanciations doivent être respectées et signalées au sol.

Pour les soignants, le port du masque chirurgical est obligatoire ainsi que la désinfection des surfaces et instruments utilisés durant la consultation.

Les services médicaux sont-ils prêts pour une seconde vague ?

Coordination des services efficace ? Installations adaptées ? Stock d’équipements de protection suffisant ?

Alors qu’une deuxième vague se profile, les Français sont inquiets. Sommes-nous prêts pour une recrudescence de cas de Covid-19 ?

Face à cette inquiétude, le gouvernement se veut rassurant et le ministre de la Santé, Olivier Véran, a notamment annoncé qu’un dépistage de la population allait être effectué dans les zones à risque, sur la base du volontariat.

Alors que le Conseil scientifique estime plus que probable l’arrivée de la deuxième vague à l’automne, les hôpitaux, les Ehpad et les soignants libéraux se disent prêts.

Dans les hôpitaux, le dispositif sera plus rapidement réactivé puisque maîtrisé.

Les services médicaux sont-ils prêts pour une seconde vague ?

Des filières spécifiques ont été créées pour une prise en charge rapide et sécurisée des patients atteints de Covid-19, notamment par un suivi journalier des personnes dont l’état ne nécessitait pas d’hospitalisation.

En effet, une application permettant le suivi à distance a été mise en place dès le 9 mars dans deux établissements de santé de référence (ESR), l’hôpital Bichat et la Pitié Salpétrière. L’application Covidom a permis la téléconsultation pendant le Covid-19 de plus de 60 000 patients porteurs ou suspectés d’être atteints par le Covid-19. Lors d’une première consultation, le médecin crée le profil du patient qui doit, chaque jour, répondre à un questionnaire en ligne afin de suivre l’évolution de ses symptômes et alerter les services médicaux en cas de forte fièvre ou de gêne respiratoire.

L’application ayant fait ses preuves, elle est disponible désormais à l’ensemble des médecins et des infirmiers libéraux.

Quant au stock d’équipements de protection individuelle, les hôpitaux restent inquiets. S’ils ont réussi à renflouer leur stock pour un mois d’avance, ils craignent que les usines soient encore dépassées et ne puissent répondre à la demande. Pour pouvoir faire face à une deuxième vague sereinement, les responsables des hôpitaux auraient aimé disposer d’un stock de deux à trois mois d’avance.

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