À l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, Santé Publique France a publié un rapport alarmant sur l’activité physique et la sédentarité des Français. En effet, malgré les recommandations de l’OMS de 150 à 300 minutes d’activité physique modérée par semaine, une grande partie de la population ne les atteint pas.
Seuls 73% des hommes et 59% des femmes suivent ces directives. Parallèlement, la sédentarité reste un problème majeur, exacerbée par des habitudes de vie de plus en plus sédentaires.
L’activité physique en France de nos jours
Selon les données, seulement 73% des hommes et 59% des femmes respectent les recommandations de l’OMS. Recommandation qui préconise 150 à 300 minutes d’activité physique modérée par semaine.
Le renforcement musculaire, recommandé au moins deux fois par semaine, est encore moins pratiqué : moins d’un tiers des hommes (31%) et uniquement un quart des femmes (20%) s’y adonnent.
Les disparités régionales sont également frappantes. La Bretagne et l’Occitanie se distinguent par une activité physique supérieure à la moyenne nationale. Ce résultat est influencé par des facteurs socio-économiques favorables comme un faible taux de chômage et un niveau de vie élevé.
En revanche, l’Île-de-France et le nord-est de la France affichent des niveaux d’activité physique inférieurs, souvent liés à un mode de vie plus sédentaire dans les grandes agglomérations.
La problématique de la sédentarité
Définie comme une faible dépense énergétique due à des comportements assis ou couchés, la sédentarité affecte significativement la santé physique et mentale des individus. Environ un Français sur cinq passes plus de sept heures par jour en position assise, tandis que près de 40% consacrent plus de trois heures quotidiennes à des loisirs sédentaires devant un écran.
Cette inactivité prolongée est associée à un risque accru de maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et certains cancers. De plus, la sédentarité est fréquemment corrélée à une réduction du bien-être mental, augmentant les risques de dépression et d’anxiété.
Les facteurs influençant la sédentarité sont multiples. Les environnements urbains densément peuplés, notamment en Île-de-France et dans le nord-est de la France, favorisent des modes de vie plus sédentaires.
De plus, les obligations professionnelles, familiales et sociales limitent souvent le temps disponible pour l’activité physique.
Pour contrer cette tendance préoccupante, Santé Publique France préconise des mesures visant à encourager des comportements plus actifs au quotidien.
Cela inclut la promotion d’espaces urbains adaptés à la pratique sportive, des campagnes de sensibilisation sur les bénéfices de l’activité physique et des incitations à adopter des pauses régulières lors des périodes prolongées assises.
Malgré les défis posés par la sédentarité croissante en France, des signes d’amélioration sont perceptibles. Santé Publique France appelle à une prise de conscience collective et à des actions concertées pour promouvoir des modes de vie plus actifs.
En particulier, l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024 offre une opportunité unique pour stimuler l’engagement dans l’activité physique.
Les recommandations incluent la création d’environnements favorables à l’exercice, des programmes éducatifs sur les dangers de la sédentarité et des incitations à des pauses actives régulières. Ces efforts visent à inverser la tendance et à améliorer la santé globale de la population.