Savez-vous ce qui tue plus que le tabac ou la mauvaise alimentation ?

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Savez-vous ce qui tue plus que le tabac ou la mauvaise alimentation ?

La pollution atmosphérique est un fléau mondial, responsable de millions de décès chaque année. En 2021, elle a causé 8,1 millions de morts, surpassant même le tabac et la mauvaise alimentation.

Ces chiffres alarmants mettent en lumière l’urgence d’agir contre ce problème environnemental majeur.

Les particules fines et autres polluants provenant principalement des transports, industries et combustibles fossiles sont à l’origine de maladies graves comme les maladies cardiaques et le cancer du poumon.

Impact de la pollution atmosphérique

La pollution atmosphérique devint depuis 2021 la principale cause de mortalité juste après l’hypertension. Les particules fines PM2,5, l’ozone et le dioxyde d’azote sont des polluants majeurs provenant essentiellement de la combustion des combustibles fossiles, du transport et des activités industrielles.

Ces substances pénètrent profondément dans les poumons et la circulation sanguine. Ils augmentent les risques de maladies cardiovasculaires, d’accidents vasculaires cérébraux, de cancer du poumon, de diabète et de maladies respiratoires chroniques comme la BPCO.

La vulnérabilité des enfants de moins de 5 ans est particulièrement préoccupante, avec 700 000 décès en 2021 attribués à la pollution atmosphérique. Malgré des progrès notables, comme la réduction des décès liés à la pollution domestique de 36 % depuis l’an 2000, le défi persiste à l’échelle mondiale.

Sensibiliser, réguler les émissions et promouvoir des alternatives énergétiques propres demeurent essentiels pour atténuer cet impact désastreux sur la santé publique et environnementale à l’échelle mondiale.

Les principaux polluants

Les principaux polluants atmosphériques responsables des impacts dévastateurs sur la santé humaine sont les particules fines PM2,5, l’ozone (O3) et le dioxyde d’azote (NO2).

  • Particules fines PM2,5 :  sont issues principalement de la combustion de combustibles fossiles dans les véhicules, les centrales électriques à charbon et les industries.
  • Ozone (O3) est un polluant atmosphérique formé par la réaction chimique entre les oxydes d’azote et les composés organiques volatils en présence de la lumière solaire.
  • Dioxyde d’azote (NO2) : est surtout émis par les véhicules motorisés et les installations industrielles.

Ces polluants affectent la santé des individus et contribuent au réchauffement climatique ainsi qu’à la détérioration de la qualité de l’air. 

Effets sur la santé humaine

La pollution atmosphérique, en particulier les particules fines PM2,5, l’ozone (O3) et le dioxyde d’azote (NO2), a des effets dévastateurs sur la santé humaine à plusieurs niveaux.

  • Effets respiratoires : Les particules fines PM2,5 s’incrustent dans les poumons. Elles peuvent alors provoquer des infections respiratoires et contribuer au développement de maladies chroniques. Le NO2 et l’ozone peuvent également aggraver les symptômes de l’asthme et augmenter le risque de maladies respiratoires.
  • Problèmes cardiovasculaires : La pollution atmosphérique est associée à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires. Les particules fines peuvent pénétrer dans la circulation sanguine, provoquant une inflammation systémique et endommageant les vaisseaux sanguins.
  • Effets neurologiques : Des études suggèrent que l’exposition à long terme à la pollution atmosphérique, en particulier les particules fines, peut être liée à des effets neurologiques négatifs. Parmi ceux-ci figurent un déclin cognitif accru et un risque accru de démence.
  • Impact sur la santé infantile : Les enfants, dont les poumons et le système immunitaire sont en développement, sont particulièrement vulnérables. Leur exposition à la pollution atmosphérique peut entraîner une croissance altérée des poumons, des naissances prématurées, un poids insuffisant à la naissance et des problèmes de développement neurologique.
  • Effets systémiques : En plus des effets sur les voies respiratoires et cardiovasculaires, la pollution atmosphérique contribue à une gamme de problèmes de santé systémiques, y compris des complications métaboliques comme le diabète et l’obésité.

Réduire l’exposition à ces polluants nécessite des politiques publiques strictes, des technologies propres et des pratiques industrielles durables pour protéger la santé publique et améliorer la qualité de l’air.

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