Le tabac étant nuisible pour l’organisme, arrêter d’en consommer est la meilleure décision que vous puissiez prendre. Par contre, il est possible que vous soyiez soumis à certains bouleversements le temps de l’adaptation. Certains fumeurs par exemple prennent du poids après avoir arrêté de fumer. Si vous souhaitez savoir pourquoi et connaître les effets liés à l’arrêt du tabac et comment les gérer, vous êtes au bon endroit.
Question de métabolisme
Tous ceux qui arrêtent de fumer ne prennent pas automatiquement de kilos. Il faut savoir que la prise de poids varie d’une personne à une autre. Pour cause, les habitudes alimentaires de chacun. Une étude a été menée à ce sujet par des chercheurs britanniques sur la base des données recueillies de 2004 à 2022. Il en ressort que les fumeurs consomment plus de sel et de gras. Ils ont en somme des habitudes alimentaires moins saines que les non-fumeurs.
Comment peuvent-ils rester minces pendant qu’ils fument en se goinfrant ? Le fait qu’ils mangent moins n’est pas la seule excuse. La nicotine a en plus un effet stimulant sur le métabolisme qui permet aux fumeurs de brûler un peu plus de calories. Ainsi, ils parviennent à échapper aux conséquences de leur mauvaise alimentation de façon temporaire. Une fois qu’ils arrêtent le tabac, ils sont plus exposés à la prise de poids vu le nombre de calories brûlés. Lorsque les habitudes alimentaires restent les mêmes, on observe un gain calorique conséquent.
Garder son poids après avoir arrêté de fumer
Vous avez la possibilité de retrouver votre poids de fumeur après avoir arrêté, et même de le conserver durant le processus de sevrage. En moyenne, 16% des ex-fumeurs perdent des calories accumulées après le sevrage. Que vous preniez un peu de volume en cours de route n’est donc pas une finalité. Ce que vous pouvez faire par contre pour l’éviter ou le limiter au maximum, c’est :
- corriger vos habitudes alimentaires ;
- faire de l’exercice ;
- consulter un professionnel de la santé.
Grâce à ces habitudes, vous conserverez une bonne hygiène de vie qui est peu compatible avec la prise du poids et les maux qui y sont liés. Il est temps de passer l’étape du sevrage en toute beauté. En contrôlant, les portions de repas, vous pourrez limiter votre consommation et mieux réguler votre alimentation.
C’est aussi cela corriger les habitudes alimentaires, puisqu’en fumant la tendance est de sauter des repas et d’en rattraper plusieurs en un seul. Boire de l’eau et apprendre à gérer le stress sont également des comportements qui vous aideront à surmonter cette période de la meilleure des façons.
Autres conséquences à l’arrêt du tabac
Les ex-fumeurs peuvent être soumis à des maux de gorge, une toux, voire une congestion nasale. En temps normal, il n’y a pas à s’inquiéter. Ce sont des effets qui montrent que la membrane nasale se reconstruit progressivement. Une baisse d’énergie peut par ailleurs être observée en période de sevrage, puisque le corps du fumeur habitué à être dopé se retrouve sans stimulant. Pourrait-on parler d’effets secondaires à l’arrêt de la nicotine sans mentionner les cravings ?
Ces envies de fumer peuvent être dures à gérer pour certaines personnes au début. Elles sont imprévisibles et donnent l’impression qu’il est vital de satisfaire ce manque ou sinon les crises de ce genre ne s’arrêteront jamais. L’idéal est de prendre conscience que ce sont des effets passagers et normaux. Le tabac est une substance addictive, qui provoque sur le corps une sensation de besoin qui passe parfois avant tout.
Plus l’ex-fumeur intégrera qu’il s’agit d’une réaction normale et qu’elle ne s’éternisera pas, mieux, il vivra ces moments. Gérer les cravings, ça s’apprend à travers la gestion du stress et les activités relaxantes. Les exercices de respiration seront également d’une grande utilité pour apprendre à conserver son calme et gérer l’impact de cette période sur les humeurs et les émotions.