Depuis plusieurs années, les scientifiques cherchent à mieux cerner les facteurs favorisant l’apparition de la démence et des maladies neurodégénératives.
En effet, ces affections méritent une attention particulière pour faire avancer les recherches liées à la santé mentale. Pour ce faire, une nouvelle piste prometteuse est depuis peu étudiée et met en lumière le nexus entre santé mentale et santé cardiovasculaire.
La faiblesse de la santé cardiovasculaire comme vecteur de l’apparition de la maladie d’Alzheimer
C’est une équipe britannique qui est à l’origine de ce qui pourrait être désormais une grande révolution dans la compréhension de cette pathologie mentale.
En effet, d’après les conclusions publiées par ces chercheurs, un facteur autrefois ignoré par les analyses serait déterminant dans le développement de la maladie d’Alzheimer.
Il s’agit tout simplement de l’identification des maladies cardiovasculaires comme facteurs d’aggravation du risque d’Alzheimer chez un sujet.
Pour en arriver à un tel résultat, les scientifiques ont mené une analyse comparée de plus d’une vingtaine d’études sur une période qui couvre les sept dernières décennies.
Par maladies cardiovasculaires, on entend les maladies ayant des effets négatifs sur le cœur et les vaisseaux.
Ainsi, on fait souvent référence à des pathologies telles que l’hypertension artérielle, l’infarctus du myocarde, l’insuffisance cardiaque, les accidents vasculaires cérébraux ou encore les maladies vasculaires périphériques.
Par l’étude britannique, on pourrait donc comprendre désormais que les effets dommageables des maladies cardiovasculaires ne se limitent pas uniquement au cœur et aux vaisseaux.
Elles pourraient donc avoir aussi des conséquences irréversibles sur d’autres parties du corps, notamment le cerveau.
Ce qui rend également intéressant cette étude, c’est qu’elle permet de mettre en évidence d’autres facteurs indirects de la survenue des maladies neurodégénératives.
Il s’agit notamment de l’obésité, du stress ou encore du tabagisme qui augmentent le risque de maladies cardiovasculaires.
Dans une approche plus inclusive, on pourrait même aborder d’autres causes plus profondes relatives à la qualité de l’alimentation.
Une étude extensible à d’autres maladies liées à la santé mentale
Dans la compréhension de la maladie d’Alzheimer, il est aujourd’hui admis des considérations autres que celles liées aux capacités intellectuelles et mentales.
Ainsi, cela ouvre la voie à de nouvelles expérimentations sur d’autres maladies neurodégénératives aux mystères non encore élucidés.
C’est notamment le cas de la maladie de Parkinson dont les chercheurs de la santé mentale peine toujours à identifier tous les facteurs de déclenchement.
Cette maladie se caractérise notamment par un dysfonctionnement du système nerveux qui impacte les facultés de motricité.
En dehors de la maladie de Parkinson, on peut aussi se pencher sur la sclérose en plaques. C’est une pathologie qui affecte le système nerveux central, à savoir le cerveau et la moelle épinière.
Une kyrielle d’autres paramètres à prendre en compte pour une santé mentale préservée de la démence
Dans une logique de vue d’ensemble, il est nécessaire de ne négliger ni prioriser aucun facteur lié au développement d’une pathologie.
C’est ainsi que malgré les récentes découvertes scientifiques sur les maladies mentales sources de démence, il est toujours recommandé de tenir compte des autres données déjà connues.
Elles concernent notamment des indicateurs génétiques, biologiques, environnementales et même sociologiques. C’est en cela qu’il est d’ailleurs utile de se faire accompagner par un collège de professionnels de la santé mentale.