Fumer au-delà de 65 ans, quels sont les risques ?

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Fumer au-delà de 65 ans, quels sont les risques ?

L’un des facteurs d’une condition de santé déclinante chez les séniors est le tabagisme et l’alcool. En France, plus de 10 % des personnes âgées de 65 ans et plus sont des fumeurs. Cet état de chose est de nature à inquiéter.

Bien qu’une baisse de la prévalence du tabagisme ait été constaté ces dernières années en France, passant de 30 % à 25 % entre 2000 et 2020, le risque reste présent.

Les conséquences du tabagisme chez les séniors

L’une des conséquences immédiates du tabagisme chez les seniors est la maladie. Avec un système immunitaire affaibli, les seniors sont plus vulnérables au tabagisme. Ce dernier est un grand facteur à risque pour certains maux, comme le cancer, les maladies respiratoires ou encore les maladies cardiovasculaires.

tabac sénior

Chez les séniors, fumer est responsable de 16 types différents de cancers. Il constitue un facteur à risque de la maladie d’Alzheimer et augmente le risque de mortalité postopératoire en chirurgie cardiaque de 14%. Les séniors fumeurs sont également sujets à des maladies respiratoires chroniques comme la bronchite.

Le tabac tue donc beaucoup plus vite les séniors que les jeunes. Pour les séniors, arrêter de fumer permettrait d’augmenter l’espérance de vie de ces derniers, selon le CNCT (Comité National de lutte Contre le Tabagisme).

Une étude allemande a démontré les bienfaits du fait d’arrêter de fumer pour les séniors. Cela permettrait de réduire les conséquences cardiovasculaires du tabagisme.

Les chiffres du tabagisme chez les séniors

Le tabagisme ne touche pas qu’une couche de la population. Aussi bien les jeunes que les séniors fument. Les conséquences sont plus importantes chez les séniors et peuvent se manifester sur plusieurs aspects.

fumer

 Selon Santé Publique France, 70% des décès chez les personnes de plus de 60 ans est attribué au tabagisme. De plus, une comparaison des chiffres de la mortalité à 70 ans et plus permet de constater une nette différence.

87 % des femmes non-fumeuses et 81 % des hommes non-fumeurs sont vivants contre 55% des hommes fumeurs et 68% des femmes fumeuses. Cela ne fait que confirmer le facteur de risque que représente le tabagisme pour les séniors. Aussi bien chez les séniors que chez les jeunes, les conséquences du tabagisme sont désastreuses.

Que ce soit un tabagisme passif ou actif, les séniors sont beaucoup plus exposés et représentent une couche de la population à qui le sevrage tabagique fait le plus grand bien.

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