Mieux comprendre les problèmes de handicap chez les séniors pour apporter une solution adaptée

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Mieux comprendre les problèmes de handicap chez les séniors pour apporter une solution adaptée

Plus l’on avance dans l’âge, plus l’on est considéré comme étant un senior. Voilà qui est factuel. Au-delà du simple vieillissement, il arrive malheureusement qu’en avançant dans l’âge, nous soyons confrontés à des situations de handicap. Ces dernières peuvent vraiment rendre le quotidien compliqué. Il existe plusieurs sortes de limitations. Certaines sont physiques, d’autres sont cognitives ou encore sensorielles. Peu importe par quoi l’on est touché, chaque approche doit être adaptée afin que la qualité de vie ne soit pas impactée. Nous allons parler des différents types de handicaps dans cet article, ceux-là mêmes qui touchent les aînés. Nous verrons ensemble quelles sont les solutions concrètes qui existent à ce jour afin d’aider les personnes touchées. 

Les principaux types de handicaps chez les seniors 

Le fait est qu’il n’y a pas qu’un seul type de handicap touchant les séniors. Afin de mieux comprendre, il est nécessaire d’étudier l’histoire de leur vie, qu’il s’agisse de leur environnement ou encore de son aspect médical. Voici la liste des handicaps les plus fréquents. 

Les handicaps moteurs 

Ces derniers sont particulièrement dommageables, car ils ont cette faculté à limiter les déplacements et l’autonomie de la personne concernée dans ses gestes quotidiens. Bien souvent, les handicaps moteurs sont liés à l’arthrose, à la perte de mobilité ou encore aux AVC. 

Les troubles cognitifs 

Concrètement, ces handicaps ont tendance à affecter la mémoire du patient. Dans les cas les plus répandus, les personnes âgées sont touchées par la démence sénile. De leur côté, les personnes atteintes de pathologies plus lourdes souffrent bien souvent de la maladie d’Alzheimer. Dans un cas comme dans l’autre, lorsqu’il s’agit de prendre une décision, les personnes touchées se trouvent désorientées et sont dans l’incapacité d’agir avec discernement

Les déficiences sensorielles 

Le fait est qu’il s’agit de pathologies ne touchant pas seulement les personnes âgées. En effet, même si ces dernières sont bien souvent sous-estimées, c’est notamment le cas avec la baisse de la vue ou encore les phénomènes de surdité, il s’agit de problèmes impactant la communication et la sécurité des personnes concernées. 

Les maladies chroniques invalidantes 

Ces maladies sont vicieuses. Effectivement, elles ont cette capacité à réduire de façon progressive l’indépendance des malades. C’est notamment le cas avec le diabète ou encore l’insuffisance cardiaque. 

Une chose est sûre, tous les handicaps dont nous venons de parler exigent d’être évalués de façon individuelle.

Deux seniors en situation de handicap, chacun atteint d’un handicap différent, se promènent dans un parc arboré.

La classification du niveau de pathologie

Afin de mesurer le degré de dépendance des patients, les professionnels utilisent la grille AGGIR comme référence. Les classifications vont de GIR 1 à GIR 6. Ce type d’analyse permet aux patients d’être orientés vers des aides se trouvant adaptées à leur handicap particulier. Prenons l’exemple d’une personne classée en GIR 2. Dans ce genre de situation, il est impératif de disposer d’une assistance quasi permanente, en tout cas, pour les activités essentielles telles que la toilette ou la prise de repas. De son côté, une personne classée GIR 4 nécessite seulement un soutien ponctuel. 

L’importance d’adapter l’environnement pour rester autonome 

Il s’agit probablement d’un des combats les plus âpres à mener et les plus importants pour une personne touchée. Le fait est qu’il n’y a rien de pire que d’être sommé de partir de son domicile à cause d’une maladie. C’est pourquoi il est important de tout mettre en œuvre afin de maintenir le sénior à son domicile tout en lui offrant un cadre de vie sécurisé. 

Bien sûr, chaque aménagement mis en place doit répondre aux spécificités de chaque handicap. Pour quelqu’un touché par des limitations motrices, voici quelques exemples : 

  • l’installation de rampes ;
  • la suppression des marches ;
  • la mise en place d’un fauteuil ergonomique.

Tout est fait pour faciliter les déplacements et pour éviter les accidents. Néanmoins, lorsqu’une personne est victime de troubles cognitifs, il est plus approprié d’investir dans des systèmes de géolocalisation en cas de fugue, ou encore un système d’alarme anti-errance. Enfin, lorsqu’il est question de déficience visuelle, il est possible d’investir dans un éclairage renforcé tout en faisant en sorte de renforcer le contraste des couleurs. De quoi faciliter les déplacements de la personne concernée. 

De nos jours, avec l’évolution technologique et avec l’apogée de la domotique, certains équipements sont encore plus intéressants. Les thermostats intelligents, les détecteurs de chute ou encore les assistants vocaux assurent au patient de bénéficier de plus de confort. N’hésitez pas à vous renseigner si vous êtes concerné, car des aides financières existent. C’est notamment le cas avec MaPrimeAdapt’

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