Les allergies alimentaires sont causées par certaines substances d’origine animale et végétale. Si vous avez des prédispositions génétiques, ils peuvent déclencher, en cas d’exposition, des réactions immunitaires anormales. La liste suivante présente quelques substances classées allergéniques par la communauté scientifique.
La moutarde
L’allergie à cet aliment peut se déclencher à n’importe quel moment de la vie. La réaction est plus violente chez l’adulte que chez l’enfant. Vous devez éviter toute ingestion ou contact accidentel avec des pâtes, grains ou huile de moutarde.
Les conséquences sont souvent des diarrhées, vomissements, œdèmes, rhinites, eczéma ou urticaires aigües. Les cas de choc anaphylactique sont rares, mais subviennent avec une atteinte générale des fonctions de l’organisme. L’unique solution est la mise en place d’un régime sans moutarde.
Le poisson
Le système immunitaire des enfants est particulièrement sensible aux allergènes qui peuvent s’y retrouver. Chez les personnes qui y sont allergiques, son ingurgitation induit automatiquement une réponse en cas d’exposition cutanée ou d’inhalation de vapeur de cuisson. Les personnes concernées doivent éliminer de leurs alimentations le poisson cru, cuit, pané, sa sauce et même ses dérivés comme le caviar.
Les symptômes peuvent être sévères et incluent une dermatite, des douleurs abdominales, des rhinites, des vomissements, une diarrhée et un œdème de Quincke. Le choc anaphylactique conduit rapidement à la mort en absence de traitement.
Le soja
L’intolérance au soja concerne particulièrement les enfants bien que certains adultes peuvent y être sujets. Elle est déclenchée par assimilation ou contact avec la peau. Ses manifestations courantes sont la toux, la gêne respiratoire, l’urticaire, l’eczéma, les diarrhées, vomissements et douleurs abdominales.
Des études ont révélé que cette allergie disparait à l’âge de 7 ou 8 ans. Une procédure de réintroduction en milieu hospitalier est proposée aux enfants chez qui la pathologie ne s’efface pas spontanément.
Les mollusques
Les mollusques allergisants sont la pieuvre, la moule, l’escargot, le calamar, les huitres et bien d’autres. La pathologie peut se déclarer à tout âge à la suite d’une ingestion ou d’un contact cutané. Des contaminations indirectes sont également possibles par le baiser ou l’inhalation de vapeur de cuisson.
Utiliser des ustensiles de cuisine mal nettoyés ayant servi à préparer le mollusque peut entraîner des effets symptomatiques. Généralement, les patients ont les symptômes suivants :
- des vertiges,
- des diarrhées,
- des vomissements,
- des œdèmes,
- des difficultés respiratoires et ralentissement des pulsations cardiaques.
Il n’existe pas de traitement préventif outre l’éviction totale de l’allergène.
Les fruits de mer
Il s’agit, ici, des langoustines, homards, langoustes, crevettes, écrevisses, crabes, etc. Les réactions allergiques interviennent trente minutes à deux heures après l’ingestion. La sensibilité est la même chez l’enfant et l’adulte. Les signes cliniques sont souvent le gonflement des lèvres et paupières, l’eczéma, les nausées, les vomissements, l’œdème de Quincke et des difficultés respiratoires.
L’allergologue peut vous proposer un traitement spécifique selon vos symptômes. Une possibilité de réintroduction de ces aliments dans votre quotidien est possible à la fin de votre thérapie. Il existe d’ailleurs un vaccin pour prévenir l’allergie aux fruits de mer.
Le gluten, les œufs, le lait et les fruits à coques sont d’autres substances incriminées dans les cas d’allergies. Vous avez également l’arachide, le lupin, le sésame, les sulfites et le céleri qui peuvent provoquer des chocs anaphylactiques mortels. Le réseau d’allergo-vigilance a récemment identifié les pois, lentilles, sarrasins et pignons de pins comme aliments à risque.